La multinationale africaine de la propreté s’est engagée depuis 2011 dans des projets qui à terme, visent à la production de l’électricité dans ses Centres de Traitement des Déchets. L’entreprise a mis en route trois projets porteurs qui n’ont pas d’équivalent en Afrique subsaharienne.

Le premier projet a vu le jour en 2011. Il s’agit du Projet « Landfill Gas and Use» -Yaoundé Nkolfoulou. Sa valeur est estimée à 10 Mw 360 000 t/an. La capitale du Cameroun est le siège du tout premier projet MDP (Mécanisme pour un Développement Propre) en Afrique subsaharienne.

Le cadre du projet étant strictement limité au captage et au brûlage en torchère du gaz de la décharge, les différentes réformes administratives du secteur de l’énergie au Cameroun, permettent d’envisager une autre issue pour ce gaz de décharge : la production de l’électricité.

Le projet « Landfill Gas and Use » est la continuation des opérations de dégazage des Centres de Traitement des Déchets d’Hysacam. Ce gaz, après purification, sera acheminé vers des moteurs thermiques couplés à un alternateur. Au bout du processus, la production de l’électricité. La capacité estimée de cette Centrale (10 Mw) permettra de raccorder en moyenne 580 000 ménages de Yaoundé et ses environs.

Le Projet de gazéification de Douala PK 10, lancé en 2014, a les mêmes objectifs que le projet «Landfill Gas and Use» de Yaoundé-Nkolfoulou. Sa capacité est estimée à 60 MW-540 000 t/an.

Le Projet de biométhanisation dans la région de l’Ouest-Cameroun, d’une capacité de 2 MW-75 000 t/an, s’appuie quant à lui, sur une technique éprouvée selon laquelle la matière biodégradable est extraite du déchet ménager pour intégrer un processus contrôlé de digestion anaérobie dans des cuves appelées oligoteurs. La matière dégradée produira du gaz combustible, dont le plus prépondérant, le méthane (CH4), sera utilisé dans un moteur thermique couplé à un alternateur pour produire l’électricité.